Les stades de développement

 

LES STADES FREUD  Résultat de recherche d'images pour "freud" PIAGET  Résultat de recherche d'images pour "piaget" WALLONRésultat de recherche d'images pour "wallon psychologie"

 

Si la notion de stade est présente chez les trois auteurs, c'est chez Freud qu'elle est la plus proche de ses origines géologiques.

Celui-ci fera d'ailleurs assez souvent usage de la métaphore présentant le psychisme organisé sous la forme de couches, les plus anciennes étant les plus profondes.

C'est au 18ème que prend forme l’idée selon laquelle l’ancien influencerait le nouveau . 

PIAGET, FREUD et WALLON s’accordent à voir le développement de l’enfant scandé par des moments obligés , les stades, s'appuyant sur des moments antérieurs.

Les différences résident dans le statut à donner aux stades dépassés et à leur ordre d'apparition.

Il est strict chez PIAGET, un stade ne peut appararaître que si le stade précédent a été dépassé.

Il est dialectique chez WALLON et subverti par l'après coup chez FREUD.

Chez tous, même si cela est accentué chez FREUD, que le passé soit ainsi présentifié est chose normale. 

 

                                              Pour FREUD  l'enfant passe par les stades de développement suivants : 

Jusqu'à 18 mois LE STADE ORAL, alimentation, incorporation.

Ce stade constitue le premier stade de l'évolution libidinale. Le plaisir sexuel est essentiellement lié à l'excitation de la cavité buccale et des lèvres par l'alimentation.

A travers l'activité de nutrition par exemple, s'exprime et s'organise la "relation d'objet" avec la mère, marquée par les notions de "manger" et d'"être mangé".

On divise parfois ce stade en un stade oral précoce ou primitif, lié à l'activité de succion et un stade oral sadique lié à la morsure.

Zone érogène : zonne bucco labiale et carrefour aero-digestif, organes de la phonation, organes sensoriels.

Objet pulsionnel : sein, biberon.

La fonction alimentaire sert de médiateur à la relation mère enfant. Le plaisir oral, libidinal, s'etaye sur l'alimentation qui est un besoin, une pulsion d'autoconservation.

De 18 mois à 3 ans LE STADE ANAL, contrôle, rétention, autonomie.

Second stade de l'évolution libidinale selon FREUD, le stade anal se situe approximativement entre deux et 4 ans et est caractérisé par une organisation de la libido sous le primat de la zone érogène anale.

C'est le stade de l'ambivalence : l'objet peut être gardé, dominé, bon ou mauvais. 

Les frontières intérieur extérieur du corps sont consolidées. Ce stade constitue le point d'ancrage du sadomasochisme, en relation avec le développement de la maîtrise musculaire.

Cette liaison avec la notion de sadomasochisme trouverait, en effet, sa correspondance privilégiée entre la fonction biphasique du sphincter anal (évacuation/rétention) et le contrôle de celui-ci, et la nature bipolaire du sadisme, qui vise contradictoirement à détruire l'objet et à le maintenir en le maîtrisant.

Zone érogène : muqueuse ana recto sigmoidienne, muqueuse digestive, estomac, appareil musculaire.

Objet pulsionnel : boudin fécal, la mère, l'entourage, objets à maîtriser, à manipuler.

Les objets sont conservés à l'intérieur ou expulsés à l'extérieur.

But pulsionnel : plaisir auto érotique par stimulation de la zone érogène anale. Pression relationnelle sur les objets et les personnes qui se différencient. L'objet pulsionnel devient une monnaie d'échange.

De 3 ans à 7 ans LE STADE PHALLIQUE associé à la phase Oedipienne et à l'angoisse de castration.

Le stade phallique est caractérisé par l'unification des pulsions partielles qui existent chez l'enfant, unification qui se constitue sous le primat des organes génitaux.

A ce stade, l'enfant, garçon ou fille, ne connaît qu'un seul organe génital : le pénis, et l'opposition des sexes ne se traduit à ce moment que par l'opposition au terme de "phallique" ou "châtré".

Le stade phallique constitue un moment culminant pour l'enfant et correspond au déclin du complexe d'Oedipe, dans lequel le complexe de castration est prévalent.

Le stade phallique est basé sur la croyance de l'universalité de la présence du pénis aussi bien chez le garçon que chez la fille.

Zone érogène : le pénis (ou le clitoris chez la fille), avec la double dimension de plaisir lié à la miction et à la rétention. 

L' objet pulsionnel : la miction, le sphincter vésical.

Le but pulsionnel : auto érotisme avec masturbation, mouvement phallique actif et passif.

La relation d'objet : prise de conscience de la différence anatomique des sexes, curiosité sexuelle infantile, pulsion fantasmatique importante autour des relations sexuelles des parents. La castration est le conflit relationnel spécifique.

De 7 à 8 ans LE STADE DE LATENCE lié à la pulsion du savoir.

A l'adolescence LE STADE GENITAL associé à la capacité de contrôle du désir.

 

 

                                               Le développement de l'enfant pour  PIAGET  

 

Piaget divise le développement psychologique de l'enfant en plusieurs périodes, chacune elle-même divisée en stades, conditionnant le suivant.

Les différents moments du développement sont : 

1/ La PERIODE DE L'INTELLIGENCE SENSOMOTRICE (de la naissance à 2 ans) divisée en 6 stades.

2/ la PERIODE DES OPERATIONS CONCRETES ou de L'INTELLIGENCE OPERATOIRE (de 6 à 10 ans).

3/ La PERIODE DES OPERATIONS FORMELLES (de 10 à 16 ans).

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La période sensorimotrice se divise en 6 stades, chacun se marquant par une évolution qui se traduit par l'utilisation d'une nouvelle technique :

1/ L'exercice des réflexes (de 0 à 1 mois) : l'enfant utilise les réflexes innés. L'enfant n'a aucune réaction à la suite de la disparition d'un objet.

Le nouveau-né pratique des comportements réflexes déjà présents à la naissance. Il découvre le monde grâce à ses yeux, sa bouche et ses mains.

2/ Les réactions circulaires primaires : Le bébé pratique la répétition d'un même geste, d'une même action. L'enfant a une réaction émotionnelle (pleurs, cris, etc..) à la disparition d'un objet mais n'entreprend aucune recherche. Le bébé fait des gestes volontaires et apprend à contrôler progressivement son corps.

3/ Les réactions circulaires secondaires : Le bébé devient de plus en plus conscient des événements extérieurs à son corps et les provoque lui-même à répétition.

Le bébé commence à agir sur les objets et les personnes. Il répète les comportements qui provoquent des résultats intéressants.

Il acquiert la permanence pratique, il revient au jouet qu'il a laissé.

Le problème est que le très jeune enfant trouve ces comportements par hasard et se contente de les répéter tels quels sans trop comprendre pourquoi l'effet est toujours le même.

C'est ici que commence l'intentionnalité : commencement des actions dans l'intention d'avoir des résultats positifs.

4/ La coordination des schèmes secondaires : le nourrisson commence à comprendre les liens de causalité et passe à la vitesse supérieure dans ses démarches exploratoires.

Il utilise les comportements qu'il possède déjà mais dans de nouvelles situations. Il y a présence de comportements intentionnels.

Le bébé a un but précis et il planifie le moyen de l'atteindre.

Le bébé recherche systématiquement l'objet. Il peut combiner plusieurs comportements pour répondre à de nouveaux problèmes et dans de nouveaux contextes.

Cependant sa représentation de l'objet n'est pas encore parfaite.

Il commet l'erreur dite du "stade IV" : lors du déplacement visible de l'objet il le recherche là où il l'a précédemment trouvé et non pas où il nécésseraiement là où il a disparu.

Le bébé ne se contente plus de répéter le comportement mais il agit intentionnellement pour atteindre un but.

C'est le début de la permanence de de l'objet et l'apparition de l'intentionnalité.

5/ Les réactions circulaires tertiaires

Il y a exploration  de l'environnement plus systématique. 

Le bébé répète désormais une action mais en y introduisant des variations pour tester leur effet.

Il modifie volontairement ses comportements habituels pour observer l'effet produit sur son milieu et observe ainsi ce que provoque ces variations.

Le bébé résout le problème du stade précédent tant que les déplacements de l'objet sont visibles. 

S'ils sont invisibles (par exemple on met l'objet dans une main et on le met, sans que le bébé ne le voie, sous un coussin), le bébé recherche l'objet dans la main et ne cherche pas ailleurs. Il acquiert des habitudes de scientifique, d'expérimentateur.

6/ La résolution de problèmes par représentation mentale (de18 à 24 mois) :

Il acquiert la capacité de former et de manipuler des symboles (mots et images).

Il y a l'invention des moyens nouveaux par combinaison mentale des schèmes.

On assiste aussi à l'imitation différée. Le bébé est capable de retrouver l'objet même si les déplacements sont invisibles, autrement dit, il n'a plus à agir physiquement pour trouver une solution.

Il peut imaginer la solution avant de la faire. C'est lors de ce stade que l'enfant acquiert la permanence de l'objet, ceci correspond à la représentation des objets ou des personnes qui ne sont pas perceptibles par nos sens, comme la vue.

Toutefois, le bébé n'a pas encore acquis la compréhension de la conversation, mais a seulement acquis la notion de permanence de l'objet, qui l'y aidera durant la prochaine période.

La fin de cette première période est marquée par l'accès à la fonction symbolique. Lorsqu'il acquiert la fonction symbolique, le bébé est capable de se représenter des objets ou des situations non directement perceptibles à l'aide de signes (mots) ou de symboles (dessins). La fonction symbolique est tenue pour acquise lorsqu'onon observe chez le bébé cinq types de conduites : l'imitation différée, le jeu symbolique, le dessin, l'image mentale et le langage.

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                                                LA PERIODE DE L'INTELLIGENCE PREOPERATOIRE

2/6 ans est divisée par PIAGET en deux stades : le stade de la pensée symbolique et le stade de la pensée intuitive.

Le stade de la pensée symbolique concerne l'enfant de 2 à 4 ans environ, tandis que celui de la pensée intuitive concerne celui de 4/6  ans environ.

                                              1/LE STADE DE LA PENSEE SYMBOLIQUE 

Au début de cette période l'enfant assure sa maîtrise des notions de l'espace et du temps, puis de la fonction symbolique.

La permanence de l'objet est acquse car l'enfant peut se représenter l'existence d'un objet sans que celui-ci soit présent.

Cette période est surtout marquée par diverses acquisitions. En premier lieu l'enfant développe fortement ses capacités langagières.

Il est capable peu à peu de dialoguer. Par ailleurs, c'est aussi durant cette période que se forme la notion de quantité.

L'enfant de deux ans élabore ses premières représentations des gens et des choses en associant leur similarités, ses premières ébauches de concepts.

Ce stade est marqué, au niveau psychologique, par l'égocentrisme qui se marque par la causalité morale, le finalisme. La causalité morale revient à considérer que les lois physiques sont semblables aux lois morales, le finalisme tend à expliquer le monde en donnant une raison à toute chose .

L'égocentrisme enfantin traduit l'indifférenciation du sujet et de l'objet, ainsi que la confusion du point de vue propre avec celui d'autrui.

L'enfant est incapable de se décentrer et de coordonner son point de vue avec celui d'autrui.    

Il est incapable de se mettre à sa place.

Les enfants qui n'ont pas dépassé ce stade ne comprennent pas que ce qu'on voit diffère selon la position qu'on occupe.

Ce stade est aussi marqué par le raisonnement transductif. C'est le fait de passer d'un cas particulier à un autre cas particulier pour arriver à une conclusion,qui sera le plus souvent erronée.

Les raisonnements transductifs se définissent comme un raisonnement qui passe du particulier au particulier, c'est une période d'apparition préopératoire.

Ce stade est aussi marqué par la pensée animiste ainsi que l'artificialisme.

La pensée animiste est le fait de prêter des caractéristiques humaines (intentions, sentiments, humeurs et conscience) aux objets et aux évènements.

L'enfant attribue un rôle actif à des objets et des phénomènes en fonction de sa propre réalité et non à partir de leurs caractéristiques propres.

La pensée animiste se rencontre principalement en ce qui concerne l'explication des phénomènes naturels. C'est la tendance à attribuer la vie et la volonté à des objets et à des phénomènes.

C'est donc une autre caractéristique de la pensée symbolique, tout en étant une manifestation de l'égocentrisme.

L'artificialisme est le fait de penser que tout est créé par l'être humain ou par un être imaginaire qui se conduit comme tel.

L'enfant vit à ce stade dans la contradiction, il peut affirmer une chose et son contraire immédiatement après sans que cela le gêne.

Dans le cadre des opérations logiques, l'enfant commence à être capable de classer ou de sérier des objets mais sans notion de réversibilité; il est encore incapable de faire une opération et son inverse.

 

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                                                        2/  LE STADE DE LA PENSEE INTUITVE

C'est le deuxième stade de la période préopératoire, c'est un stade de transition vers la période suivante, celle des opérations mentales.

Le stade de la pensée intuitive se caractérise par l'intuition, la centration, les précatégories (collections figurales et non figurales).

A ce stade l'importance de l'égocentrisme intellectuel diminue. L'enfant devient de plus en plus capable d'envisager les choses comme extérireures à lui-même, de leur accorder une existence indépendante de sa propre volonté.

Ses perceptions visuelles l'aident maintenant à comprendre la réalité sur un monde intuitif, ce qui l'amène parfois à des conclusions erronées.

L'enfant semble tellement certain de ses réponses ou de ses connaissances qu'il ne comprend pas comment il y est parvenu et ce qu'il sait réellement.

Autrement dit l'enfant appréhende le monde sur un monde perceptif plutôt que logique.

L'une des caractéristiques de la pensée intuitive est la centration qui amène l'enfant à ne percevoir qu'un aspect de la situation au détriment des autres, ce qui conduit à des conclusions illogiques.

L'effet de centration est produit par les "interactions entre éléments perçus simultanément lors d'une seule fixation du regard".

Les jeunes enfants se centrent sur un aspect de la réalité au détriment de tous les autres, comme si celui-ci devenait le seul à importer ou qu'ils ne pouvaient qu'en traiter un à la fois.

Le meilleur exemple de la centration chez l'enfant au stade préopératoire est sa difficulté à comprendre la notion de conservation.

Certaines choses comme une quantité ou un volume ne changent pas même si on modifie leur apparence, elle sont "conservées".

Les collections figurales peuvent être des configurations auxquelles l'enfant attribue une signification ou des alignements d'éléments qui se ressemblent ou s'accordent pour des raisons qui changent constamment, celui-ci ne voyant pas l'utilité d'utiliser une règle constante.

Les collections non figurales sont des ensembles complémentaires, mais pas encore des classes logiques, sans hiérarchie inclusive des ensembles d'éléments.

L'enfant ne comprend pas le principe de l'inclusion des classes, selon lequel les classes en incluent d'autres (sous-classes).

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                                          LA PERIODE DES OPERATIONS CONCRETES 

Pendant cette période, cette intelligence, dite opératoire, reste dépendante de la présence dans le champ de la perception des éléments sur lesquels porte la réflexion, marquée par la réversibilité de toute opération. La période des opérations concrètes correspond au stade des conduites opératoires.

Cette période est marquée par l'acquisition de certaines notions :

* Les conservations physiques

- Conservation de la quantité de la matière (environ 7/8 ans) : un morceau de pâte à modeler contient la même quantité de pâte qu'il soit présenté en boule ou en galette.

- Conservation de la quantité de poids (environ 8/9 ans) : un kilo de plumes est aussi lourd qu'il soit présenté dans un sac ou dans plusieurs.

- Conservation de la quantité de volume (environ 11/12 ans) : le volume d'un litre d'eau reste inchangé, qu'on le présente dans une bouteille ou dans un récipient plus évasé.

* Les conservations spatiales : 

-Conservation des quantités numériques (environ 7 ans) : quand on place une rangée de jetons peu espacés et qu'on demande à l'enfant de prendre autant de jetons que l'exemple, il réalisera correctement l'exercice.

-Classification (vers 8 ans)

- Sériation (8 ans)

- Groupements multiplicatifs : c'est la capacité à combiner la classification et la sériation.

                                                    LA PERIODE DES OPERATIONS FORMELLES

Cette période est caractérisée par 5 éléments

le passage du concret à l'abstrait, le passae du réel au possible, la prévision des conséquences à long terme, la logique déductive et la résolution systématique des problèmes.

Cette période est celle de l'adolescence. Vers 11/12 ans et jusqu'à 16 ans, l'individu va mettre en place les schèmes définitifs qu'il utilisera tout au long de sa vie.

Alors que l'enfant jusqu'alors, ne pouvait raisonner que sur du concret, l'adolescent peut maintenant établir des hypothèses détachées du monde sensible.

Durant les cinq ans que dure ce stade les schèmes logiques vont se mettre en place et s'affirmer jusqu'à ce qu'ils soient totalement opérationnels vers l'âge de 16 ans.

Jusqu'à l'adolescence, le possible est une forme du réel. A la période de l'intelligence formelle, c'est le réél qui est une forme du possible.

Cela signifie que pour l'enfant la base est le réel et qu'il échafaude des hypothèses à partir de celui-ci, mais par la suite il est capable d'imaginer des théories décontextualisées pour ensuite les appliquer au monde sensible.

 

                                                                                      HENRI WALLON 

 

Henri WALLON (1879/1962) prépare l'agrégation de philosophie et devient docteur en médecine en 1908. Philosophe et médecin il développe une théorie originale du développement de l'enfant conçu comme résultant des interactions entre les contraintes neurobiologiques de maturation et d'adaptation d'une part et les conditions sociales de relation d'autre part.

Le développement est appréhendé dans ses composantes affectives, biologiques, sociales et culturelles.

Facteurs biologiques et sociaux sont nécessaires, complémentaires et inséparables du développement de l'enfant. 

Pour Wallon les stades se suivent dans une alternance entre des phases centrifuges : construction de l'intelligence, développement des connaissances et des phases centripètes (construction consolidation de la personne) loi d'alternance fonctionnelle.

                               PREMIERE ANNEE 0/1 an

Les stades impulsifs et émotionnels.

Motricité et émotion sont les principaux organisateurs de ce stade.

L'impulsivité motrice s'ordonne en des réponses de plus en plus nuancées grâce à l'action du milieu, permettant à l'enfant une meilleure adaptation aux situations affectives et émotionnelles.

La régulation des réponses motrices par le milieu, la coordination de la sensibilité et du mouvement créent des variations musculaires et toniques, sources d'émotions différenciées.

Le stade impulsif (0/3 mois) est caractérisé par le désordre gestuel.

De 3 à 12 mois, c'est le stade dit émotionnel, les réponses de l'entourage aident l'enfant à organiser ses émotions qui sont au départ indifférenciées.

Ces réactions émotionnelles ( joie, douleur, chagrin, colère) sont la source du langage, et de la conscience.

Le stade impulsif est traversé par deux stades de la sociabilité : 

La symbiose affective (3/9 mois)qui voit le développement des actions volontaires, l'enfant fait preuve de capacités d'anticipation des réactions d'autrui et le syncrétisme indifférencié, marqué par la confusion soi/autre.

L'enfant accède peu à peu à la complémentarité des rôles.

                                     

                              DE 1 A 3 ANS

                 Le stade sensori-moteur et projectif.

La manipulation d'objets et l'exploration proche permettent le développement d'une intelligence des situations (intelligence pratique).

Des postures, des imitations traduisent une pensée naissante qui prend consistance en s'extériorisant, en se projetant dans le geste imitatif.

L'apparition du langage aide au développement d'une intelligence représentative (intelligence "discursive") . Le stade sensori-moteur est marqué

par une intelligence des situations qui va permettre la mise en place d'une intelligence posturale et discursive.

L'activité motrice est tournée vers la connaissance des mouvements extérieurs. L'imitation différée permet de se découvrir après avoir créé une une imagementale du modèle.

Elle est aussi un moyen pour dépasser l'intelligence sensori-motrice et aller vers l'intelligence représentative.

Le syncrétisme différencié (18/30 mois) voit apparaître une individuation par rapport à l'environnement et à une intégration des contraires.

Jalousie et sympathie apparaissent, traduisant pour l'un rivalité par rapport à un objet et conflit entre deux rôles, et pour l'autre un dégagement du point de vue de l'autre.

                             DE 3 à 6 ans : le STADE DU PERSONNALISME 

La crise des trois ans (moment du "non") permet à l'enfant de s'individualiser de sa famille en s'appuyant sur l'opposition.

L'imitation concourt également à cette différenciation en séparant le pareil et le pas pareil. 

L'opposition est essentielle à la construction de l'autonomie et de la différenciation soi/autrui; elle marque également la recherche d'attention exclusive.

La séduction témoigne de la modification du comportement sous le regard de l'autre.

L'imitation de l'autre prestigieux en une attitude ambibalente d'admiration et de rivalité clôt le stade du personnalisme.

 

                                          6/11 ans LE STADE CATEGORIEL 

Primat des activités intellectuelles : l'enfant devient capable d'attention, d'effort, de mémoire volontaire.

La représentation abstraite des choses devient possible.

                                         11/16 ans LE STADE DE L'ADOLESCENCE

Le stade de l'adolescence voit le renouveau des investissements intellectuels. La puberté amène un réajustement du schéma corporel. C'est un stade de remaniement et d'

achèvement de la construction de la personnalité.

 

 

Freud a changé la manière de comprendre l'éducation et la psychologie des enfants. Jean-Claude Liaudet nous explique ce qu'il faut en retenir et comment la pensée du fondateur de la psychanalyse nous aide dans notre rôle de parent. Il nous montre pourquoi "l'enfant éprouve un désir pour le parent de sexe opposé lors du stade de l'oedipe", il expose le "rôle structurant de l'interdit et des règles dans le développement", de quelle manière l'adolescence est une nouvelle naissance...Pour savoir tout ce que la psychanalyse peut nous apporter au quotidie et l'appliquer dans les relations parents-enfants.

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FREUD POUR LES PARENTS

 

Les termes d'âges, de période, de stade, d'étape, de phase...sont d'un usage courant en psychologie de l'enfant. Le développement de l'enfant se déroule dans 

le temps et sa chronologie est essentielle. Aussi tous les psychologues qui observent les jeunes enfants ont pris soin de dater avec précision en années, en mois et en jours, les 

manifestations qui apparaissent successivement au cours du développement de l'enfant. 

Quatre systèmes de stades semblent s'imposer de plus en plus dans la psychologie contemporaine de l'enfant. 

Ce sont les systèmes de FREUD, de PIAGET, de WALLON et de GESELL.

Le système de Freud a été complété et inspire actuellement tous les travaux de l'école psychanalytique. Les trois autres systèmes sont l'oeuvre de psychologues.

Ils ont tous fait école et comptent chacun de nombreux disciples qui constituent les recherches sous leur impulsion ou dans la direction qu'ils ont tracée.

L'influence de ces quatre système est donc grande sur les études actuelles de l'enfant et de ses stades. Ils sont également à la base de diverses tentatives d'application, notamment

dans le domaine de l'éducation. Dégager le concept de stade lui-même, et le définir dans sa nature et dans ses implications, c'est là l'objectif essentiel de ce travail.

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Stades et concept de stade développement de l'enfant dans la psychologie contemporaine

 

En s'intéressant à l'affectivité, Piaget cherche à répondre à deux questions.

La première concerne les relations entre l'intelligence et l'affectivité, la seconde porte sur la genèse psychologique de la morale : comment l'enfant construit-il ses sentiments moraux, une échelle de valeurs et des idéaux ?

Ce livre expose pour la première fois, la théorie complète de Jean Piaget sur l'affectivité, notamment ses stades du développement affectif.

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Les stades du développement affectif selon Piaget

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L'évolution psychologique de l'enfant

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La représentation du monde chez l'enfant

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Les origines du caractère chez l'enfant

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La psychologie de l'enfant

 

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Les etapes majeures de l'enfance (Collection Francoise Dolto) (French Edition) by Francoise Dolto (1994-08-02)

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Psychanalyse et pédiatrie. Les grandes notions de

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Les origines de la pensée chez l'enfant

 

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